Conférence de Tristan Kamin sur le combustible nucléaire

La conférence traitera des besoins en matière de développement de combustibles spécifiques pour le nouveau nucléaire. Elle abordera comment les nouveaux réacteurs pourraient consommer une partie des déchets produits.

Le cycle du combustible nucléaire français s’apprête à muter. Après trente années de relative stabilité (théorique) avec un seul type de réacteur – le REP – et seulement deux variantes de combustible, MOX ou UOX, l’avenir s’annonce à présent ramifié.

Nouveaux combustibles pour REP à base de matières fissiles naturelles, recyclées ou multirecyclées, hauts enrichissements, combustibles prismatiques ou granulaires, couvertures fertiles ou cœurs liquides… En fonction de la composition du parc nucléaire dans 20, 40 puis 60 ans, les besoins vont se diversifier à l’amont.

Procédé PUREX et ses possibles améliorations, pyrométallurgie, traitement en ligne, cycle ouvert… Les possibilités vont tout autant se démultiplier à l’aval – pour peu que la notion d’aval perdure.

Bien que toutes les décisions restent à prendre, il n’est pas trop tôt pour parcourir le panorama des possibilités, ni pour s’interroger sur leurs synergies ou leurs divergences.